La nouvelle mode des cours de récréation « non-genrées »

La nouvelle mode des cours de récréation « non-genrées »

C’est pour le moins inquiétant : de plus en plus d’écoles françaises ont décidé, en vue de la rentrée prochaine, de réorganiser les cours de récréation pour qu’elles soient « non genrées » !

A Grenoble, Rennes, Bordeaux, ou encore Trappes, la théorie du genre fait des ravages dans les cours de jeux des plus petits.

« Débitumiser, dégenrer, végétaliser, potagiser » : voilà le leimotiv, avancé par le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle. Pour lui, l’objectif est de transformer un espace soi-disant « trop réservé aux pratiques des garçons », en une zone où règne la mixité, « à parts égales avec les filles ».

La mairie de Grenoble s’appuie notamment sur un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, publié en 2014, qui rapporte « une appropriation inégalitaire » de l’espace en milieu scolaire. En 2017, le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, pointe à son tour « une géographie de la cour de récréation très sexuée », avec des garçons qui « investissent l’essentiel de la cour par des jeux mobiles et bruyants »…

Pour remédier à cette terrible injustice, la mairie a lancé le projet intitulé « Libre Cour » : un espace de 5 000 m², dont près de 2 000 m² seront « végétalisés » avec des pelouses, des arbres, des potagers et des arbustes.

« L’idée est d’éviter d’avoir un grand espace, comme un terrain de foot par exemple, qui occupe toute la place et exclut les filles, les handicapés et les enfants peu sportifs », justifie Lucille Lheureux, chargée des espaces publics et de la nature de la ville.

Elle va plus loin : « […] ces évolutions doivent aller de pair avec un accompagnement des enseignants sur la question de l’égalité des genres », afin de « tirer un trait sur les stéréotypes subis. »

A Trappes, même politique : les cours d’école se transforment depuis 2018 en des espaces plus mixtes et plus verts, qui « apaisent et détendent », selon l’ex-maire-adjoint, Thomas Urdy.
« La cour, c’est le premier espace public […] sur lequel on peut agir pour déconstruire les stéréotypes du genre, […] dès le plus jeune âge », ajoute-t-il, surnommant ces nouveaux espaces « cours de l’égalité »…

L’endoctrinement menace nos enfants, soyons vigilants !

Nathalie Burckhardt

Source : https://www.bfmtv.com/societe/a-grenoble-rennes-ou-trappes-les-cours-de-recreation-non-genrees-se-multiplient_AN-202007250006.html

Photo : Image par Rudy and Peter Skitterians de Pixabay