La notion d’islamophobie finira par islamiser la société
Dans un entretien publié début mai sur le site d’information L’Incorrect, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), s’inquiétait de la promotion excessive de la notion d'islamophobie au sein des Nations Unies et des conséquences de ce choix.Il pointe particulièrement le dernier compte-rendu à ce sujet du rapporteur des Nations unies, Ahmed Shaheed.
« Ce rapport sur l’islamophobie témoigne d’une volonté d’avoir une approche dialectique et non plus transversale. Il oppose les communautés entre elles et prend l’attitude de la division dialectique, opposant la minorité persécutée à la majorité (...), ce qui est une approche intellectuelle vraiment moderne », explique M. Puppinck.
L’auteur du rapport « n’a quasiment aucune considération pour le problème de l’islamisme radical et de la violence, qui ne sont pas même évoqués. Dans son précédent rapport, il fait le procès des chrétiens conservateurs, mais là ne dit pas un mot du problème des violences relatives à l’islam », remarque-t-il.
Dans son rapport au Conseil des Droits de l’Homme, Ahmed Shaheed donne une notion de l’islamophobie des plus contestables : « C’est la notion de phobie qui est contestable et qui est un problème général. Sa définition interdit toute critique. (...) Avoir une attitude critique à l’égard de n’importe quelle religion, et de l’islam en particulier, doit être garanti via la liberté religieuse. Couvrir tout cela de phobie discrédite d’avance et interdit le jugement. Cela relève d’une approche marxiste car ces derniers traitaient leurs opposants de fous. C’est une psychiatrisation de la politique », condamne le directeur du ECLJ.
« Cela aurait les mêmes impacts que pour le genre, avertit Grégor Puppinck. On entend toujours à l’ONU, (...) qu’il fallait avoir une approche “gender mainstreaming”, ce qui veut dire que toute politique doit contenir une dimension de genre. Là, ce serait pareil : vous pensez la politique en y incluant une préoccupation ou une intention sur le phénomène de l’islamophobie, au même titre qu’on doit tenir compte (...) des questions de genre. »
Ce dernier nous sensibilise sur ces risques très graves qu’encourt notre société : avec une telle attitude envers l’Islam, « (...) d’une part on neutralise les critiques et d’autre part on impose les mœurs et on accepte les usages des familles de musulmans. Si on doit intégrer dans toute réflexion politique la dimension de l’islamophobie, ça veut dire qu’aucune décision politique ne doit aller à l’encontre des pratiques musulmanes. Ça devient un élément essentiel de notre mode d’action politique et cela finit forcément par islamiser la société », conclut-il.
Source : https://lincorrect.org/gregor-puppinck-la-notion-dislamophobie-interdit-toute-critique/
Photo: Capture d’écran YouTube – Euronews – Des milliers de Français dans la rue contre l’islamophobie
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