La grande majorité des Français attachée à ses personnages historiques

La grande majorité des Français attachée à ses personnages historiques

Un peu de bon sens dans un monde qui perd ses racines et va à la dérive : un sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio, publié le dix-neuf juin dernier, révèle qu’une faible minorité de personnes souhaitent retirer les effigies et noms de rues de personnages historiques « controversés ».

N’en déplaise à ceux qui, unilatéralement, voudraient détruire le patrimoine commun, une grande majorité de Français est attachée à ses statues, rapporte Valeurs Actuelles.

D’après le sondage, 71% des Français estiment que, concernant les « personnages appartenant à l'Histoire de France, il ne faut pas retirer leur statue ou débaptiser les rues portant leur nom ».

À l’inverse, 21% des sondés estiment qu’« à propos des personnages de l’Histoire de France jugés controversés », comme Colbert ou le général Bugeaud, « l’héritage et les actes de ces personnages historiques doivent être débattus et cela doit conduire au cas par cas à débaptiser des noms de rue ou retirer des statues ».

Et enfin, seule une minorité des personnes interrogées, 8%, juge qu’il est « justifié de débaptiser noms de rue ou retirer les statues pour tous les personnages de l'Histoire de France jugés controversés ».

Toujours selon l’hebdomadaire, le même sondage montre aussi que la notion de « racisme anti-blanc » est une réalité pour près de la moitié des Français (47%).
D’ailleurs, seuls 32% des sondés reconnaissent l’existence d’un « privilège blanc » et 30% estiment qu’il existe un « racisme d’État » en France.

Les médias devraient s’inspirer de ces résultats édifiants plutôt que de se faire le relais des idéologies « progressistes ».

Nathalie Burckhardt

Source : https://www.valeursactuelles.com/societe/7-francais-sur-10-veulent-garder-les-statues-et-rues-de-personnages-historiques-controverses-120807

Photo : Capture d’écran YouTube/Paris statue of WWl-era commander defaced / une statue du général Gallieni vandalisée à Paris AFP