La France, « pays du blasphème » pour le Pakistan !

La France, « pays du blasphème » pour le Pakistan !

C’est un comble ! Au nom d’une prétendue défense de l'Islam, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a osé qualifier la France de « pays du blasphème » !!

La polémique a commencé au printemps dernier, quand les fondamentalistes pakistanais ont insulté notre pays, réclamant ni plus ni moins l'expulsion de l'ambassadeur de France à Islamabad, Marc Baréty.

Selon les informations relayées par Valeurs Actuelles, c’est le parti radical Tehreek-e-Labbaik (TLP) qui avait demandé des sanctions contre la France à la suite de la seconde publication des caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo. L’influence du TLP s’est exprimée à travers de considérables manifestations dans plusieurs villes du pays.

Le Premier ministre pakistanais avait alors été « d'une complaisance sans retenue avec le sentiment anti-français exacerbé dans son pays », continue l’hebdomadaire.

Déjà en octobre de l’année dernière, il avait accusé Emmanuel Macron « d’attaquer l’Islam » et la France, d’islamophobie.

Finalement, Imran Khan s’était opposé à l’expulsion du diplomate français, tout en reconnaissant la dénonciation de la France comme légitime. Son parti avait alors présenté une résolution afin que la question de cette expulsion soit débattue à l’Assemblée nationale, une façon d’enterrer le sujet.

Chose curieuse, le numéro 1 du pays est bien plus discret quant au sort des Ouïghours, martyrisés en Chine. Interrogé le 20 juin par le média américain Axios, le Premier ministre pakistanais nie en bloc : il n’est « pas sûr de ce que l’on raconte », quand on évoque les tortures, les camps de travail forcé ou encore la stérilisation infligés à cette minorité musulmane par le pouvoir chinois. Pire, Imran Khan déclare « respecter la façon d’être de la Chine ». Avec un intérêt à peine voilé : cette dernière a injecté dans l’économie défaillante du pays dont il a la charge, des dizaines de milliards de dollars...

Un deux poids deux mesures des plus flagrants…

Source : Valeurs Actulles

Source image : Wikimedia