La Cour européenne des droits de l’homme soumise à l’Islam ?
C’est une nouvelle victoire de l’Islam sur le droit républicain que rapporte le site Réinformation.TV, dans un article du 27 octobre 2018.
Lors d’un colloque sur « les fondements de l’Islam », une responsable politique autrichienne avait déclaré, à propos du mariage de Mahomet avec une fillette de 6 ans : « Comment appelons-nous cela, si ce n’est de la pédophilie ? ». Les tribunaux autrichiens l’ont condamnée et la Cour européenne des droits de l’homme vient de confirmer le jugement, estimant que les tribunaux autrichiens ont bien pesé « son droit à la liberté d’expression par rapport au droit d’autrui de protéger ses sentiments religieux ». La Cour estime aussi que « Les frontières du débat objectif ont été dépassées par des déclarations litigieuses et ont pris la forme d’attaques insultantes contre le prophète », « la requérante ayant émis de « simples jugements de valeur » qui font obstacle à un « débat sérieux ».
Dans un entretien accordé à FigaroVox, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), nous éclaire sur cette décision scandaleuse : « Le seul véritable motif de cette décision est la peur des musulmans. Selon la Cour, les États auraient à présent « l’obligation d’assurer la coexistence pacifique de toutes les religions et de ceux n’appartenant à aucune religion, en garantissant la tolérance mutuelle » !!
« La Cour a jugé l’intention même de la conférencière en estimant qu’elle n’a pas tant cherché à informer le public qu’à « dénigrer » Mahomet et à démontrer « qu’il n’est pas digne d’être vénéré », et par suite à inciter à la violence. Ainsi, dénigrer Mahomet n’est pas protégé par la liberté d’expression : il ne faudrait en parler qu’avec respect et des bonnes intentions », dénonce-t-il.« Cette décision est grave à mes yeux. D’abord parce qu’elle se résigne à l’intolérance et même à la violence des musulmans face à la critique, et qu’elle renonce à défendre fermement la liberté d’expression sur l’islam. En fait, c’est la violence même des musulmans qui justifierait et exigerait que leurs croyances soient davantage protégées contre les critiques.
Plus profondément, c’est aussi très grave car cela fait primer les objectifs de « tolérance mutuelle » et de « coexistence pacifique » sur la liberté de pensée et d’expression en matière religieuse. Elle permet de museler la critique de l’islam au nom du vivre-ensemble », s’inquiète Grégor Puppinck.
« Faire de la tolérance et de la coexistence des valeurs et des objectifs en soi est une abdication de l’esprit. (…) La logique de la coexistence et du vivre-ensemble repose sur le dogme absurde de l’égalité des religions. (…) il est urgent de détruire ce dogme, de critiquer et de comparer les religions par rapport à leur contribution au bien de l’humanité. (…) seule la diffusion d’obscénités gratuitement offensantes et inutiles au débat ainsi que les propos incitant à la violence immédiate peuvent être restreints. Tout autre propos – surtout lorsqu’il s’appuie sur des faits réels – devrait être protégé au titre de la liberté d’expression », poursuit –il très justement.
Et de conclure : « Qu’importent en l’espèce le bon sens, la vérité, la liberté, il ne faut pas vexer nos amis de l’islam. Dans le même temps on s’essuie les pieds sur le christianisme – il arrive à des juges de protéger les catholiques pour éviter le deux poids deux mesures, et détruire la société européenne en protégeant l’islam. »
Guillaume Gattermann
Photo : Adrian Grycuk [CC BY-SA 3.0], Wikimedia Commons
Sources : Délit de blasphème : « La CEDH n'est pas Charlie !»
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