Joachim Veliocas : « Il y aurait plus de 600 mosquées radicales à fermer en France »
La France compterait sur son territoire plus de 600 mosquées radicales, dont certaines font l’apologie du djihad et entretiennent un climat de pré-guerre civile. Ce chiffre ahurissant est donné par le journaliste Joachim Veliocas, auteur de « Mosquées radicales : Ce qu’on y dit, ce qu’on y lit » aux éditions Dominique Martin Morin (novembre 2016) .« Il y aurait à peu près 600 mosquées à fermer sur 2600, le phénomène a dépassé le seuil où les choses auraient pu se régler sans grands heurts » déclare, à titre d’exemple, l’auteur dans un entretien accordé au blog « Le Rouge et le Noir ».« Le soutien aux combattants du djihâd, les moudjahidines, est affirmé par un imâm marocain de Montpellier (…). A la mosquée de Torcy on parle de la mise en place d’un rapport de force avec les élus, qualifiés “d’ennemis dans le sens de la logique civilisationnelle ”. A la mosquée des Mureaux et Longwy, un “savant ” saoudien rappelle qu’il faut tuer les apostats qui ont abjuré l’islam. Dans les mosquées de l’UOIF, le principal conférencier itinérant, Hassan Iquioussen, pousse au “ jihâd contre les hypocrites ”, nie le génocide arménien et milite ouvertement pour un nouveau califat politique », révèle l’auteur dans un entretien accordé au blog « Le Rouge et le Noir ».D’après M. Veliocas, les salafistes contrôlent 110 mosquées, les tablighi 147 mosquées, les Frères Musulmans de l’UOIF une centaine de mosquées et le Millî Görüs une vingtaine de mosquées.Répondant aux questions de Causeur, M. Veliocas dénonce le réseau turc : « (il) permet la diffusion en Europe – surtout en Allemagne – d’ouvrages traduits dans lesquels on peut lire par exemple que chaque fidèle est un soldat qui doit propager l’islam. Il ne s’agit pas uniquement des idées mais aussi de la pratique d’un séparatisme culturel. Autour de ces mosquées se structurent des communautés qui vivent en vase clos. Dans les plus grandes mosquées turques, il y a des commerces et même des associations sportives ! Que ce soit dans leurs activités extra-scolaires, le soutien scolaire, la mosquée, les jeunes restent dans le cercle de la diaspora ; ils sont politisés, et considèrent Erdogan comme un modèle à suivre. Depuis qu’il a déjoué le coup d’Etat l’année dernière, il est encore monté dans l’estime de la diaspora. »Les autres courants islamistes qui pullulent sur notre territoire ne sont guère plus rassurants…Les tablighis, par exemple, sont dans « dans le mimétisme et l’application du mode de vie musulman du VIIe siècle », note Joachim Veliocas. « Leurs universités, les « markaz », sont basées au Pakistan et en Inde, des stages obligatoires y sont programmés pour les cadres qui sont en France, tous les cinq ans environ. Quand ils reviennent, ils encadrent les fidèles tablighis qui doivent partir en mission en France, comme les Témoins de Jéhovah. Ils peuvent partir plusieurs semaines dans des régions reculées de France : la gendarmerie a même repéré des tablighis arpentant des zones rurales de l’Auvergne en groupes de dix habillés comme les salafistes (barbe et qamis) à la grande surprise des riverains » poursuit-il.Les principaux ouvrages des malikites, présentés en France comme des modérés, « pourraient inciter au passage à l’action violente », selon M. Veliocas. « L’Epitre d’Ibn Abî Zayd par exemple, une synthèse du bon comportement du musulman, ordonne de tuer les homosexuels et ceux qui insultent Mahomet…
Dans la traduction de l’Institut du Monde arabe, il est écrit qu’il ne faut pas faire de prisonniers parmi les blancs, et donc qu’il faut tous les tuer. Amine Nedji, l’imam marocain de la mosquée de Nancy et président du Conseil régional du Culte musulman (CRCM) Lorraine, insiste sur cette prescription de la tradition de tuer les prisonniers de guerre. Certains textes comme la Muwatta de l’imam Mâlik posent problème car il y est dit que les hommes peuvent violer les prisonnières de guerre devenues esclaves. Sur le site du ministère des Habous (Affaires religieuses marocaines), ces livres étaient recommandés comme base pour apprendre le malikisme », averti Joaquim Veliocas. Lina Murr Nehmé, une libanaise qui écrit sur l’islam en France, a repéré des ouvrages d’auteurs radicaux comme Al-Qaradawi et Az-Zouhayli de la mouvance des Frères musulmans, dans la base documentaire de la Mosquée de Paris.Les salafistes, quant à eux, « reçoivent des cheikhs saoudiens, ou lorsqu’il y a des empêchements de visas recourent aux conférences par internet. » Ils auraient progressé de +170% selon une note de juin 2016 du Service Central du Renseignement, citée par Joaquim Veliocas et seraient maintenant plus de 50 000 dans notre pays.Comme si cela ne suffisait pas, les prédicateurs radicaux se servent aussi d’internet pour diffuser leurs prêches. « YouTube et les mosquées sont liés ! (...) Le salafisme est « boosté » par ces prédicateurs qui officient à la fois dans des lieux physiques et sur la toile », averti M. Veliocas.Le courageux journaliste dénonce l’impunité dont bénéficient les islamistes : « le pouvoir socialiste d’Emmanuel Macron n’osera fermer ces mosquées, elles ont été un puissant levier électoral pour lui apporter des voix ».Face à la colonisation de notre pays par l’islam radical, Avenir de la Culture a réagi en demandant à ses sympathisants de se mobiliser contre la construction d’une immense mosquée turque à Strasbourg pilotée par les islamistes turcs du Millî Görüs.En quelques jours, déjà 11200 personnes ont signé la pétition adressée au maire de la capitale alsacienne, M. Roland Ries.
François Py
Sources : Causeur et Le Rouge & le Noir.Photo : Capture d'écran: Mosquée Tariq ibn Ziyad des Mureaux - Youtube .
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