Italie : une nouvelle loi pour se protéger des ravages de l’immigration
L'Italie, submergée par l’arrivée des migrants par voie maritime, vient de voter une loi plus stricte qui facilitera l’expulsion de ces derniers en cas de délinquance. Les demandeurs d'asile pourront désormais être déchus de leur protection en fonction des délits qu'ils commettent. C’est ce que rapporte le site d’information « gatestoneinstitute.org » du 16 décembre 2018.
De même, le gouvernement italien n'accordera l'asile qu'aux réfugiés de guerre ou aux victimes de persécutions politiques.
Cette nouvelle loi, proposée par le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, contient plusieurs dispositions essentielles, dont voici des extraits.
En premier lieu, la fin du régime de protection humanitaire, c’est-à-dire la suppression des permis de séjour accordés au titre de la protection humanitaire dont abusaient ceux qui ne pouvaient prétendre au statut de réfugié. Ce permis de séjour, dont les conditions requises pour en bénéficier étaient vagues, durait deux ans et donnait droit à de nombreux avantages sociaux.
Il a été décidé aussi que la période de détention dans les centres de rapatriement sera doublée (de 90 jours à 180 jours) pour vérifier l’identité et la nationalité d'origine des migrants. De même, le budget du financement de l'expulsion a été augmenté.
L'article 7 de la nouvelle loi élargit la liste des délits pouvant entraîner une révocation du statut de réfugié : menaces ou violences à l'encontre d'un représentant de l'ordre public ; agression physique ; diverses condamnations liées au vol. Une condamnation antérieure du demandeur entraînera un refus automatique de l'asile.
De nouvelles dispositions ont été aussi introduites pour disqualifier une demande d'asile « manifestement non fondée » : déclarations incohérentes ; faux renseignements ou faux papiers.
L'article 14 prévoit la déchéance de la nationalité italienne acquise postérieurement à la naissance pour toutes les personnes qui ont été reconnues coupables de crimes liés au terrorisme.
La nouvelle loi a également renforcé les règles concernant la sécurité publique : l'article 17 oblige les entreprises de location à contrôler davantage les personnes qui louent, afin de prévenir les attaques à la voiture bélier.
Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'intérieur, Salvini, a eu ces mots pleins de bons sens : « Nous devons accueillir les réfugiés qui fuient les guerres, mais les migrants économiques n'ont pas leur place en Italie. (…) ils doivent comprendre qu'ils doivent changer de travail. Celui qui fuit la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer du désordre doit retourner dans son pays. »
A quand une telle fermeté de la part de nos dirigeants ?
Guillaume Gattermann
Photo : Pxhere [CC0 Public Domain]
Source : L'Italie durcit sa loi sur l'immigration
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