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Championne trans aux échecs : quand la confusion devient la règle
Le vingt-trois août dernier, à Albi, la finale du championnat féminin de France d’échecs a couronné une nouvelle championne : Yosha Iglesias, 37 ans, une joueuse transgenre. Elle a battu, après deux parties serrées, la grande maîtresse Mitra Hejazipour. Rien de plus normal, diront certains : une victoire, un trophée, la joie du sport.
Mais cette victoire n’est pas anodine. Elle révèle, au contraire, un bouleversement silencieux qui gagne toutes les sphères de la société.
La Fédération internationale d’échecs (FIDE) avait pourtant, dès 2023, établi une règle claire : les joueuses trans ne peuvent concourir dans les tournois féminins tant qu’une procédure d’autorisation spécifique n’a pas été menée. En attendant, elles doivent participer aux compétitions mixtes, ouvertes à tous.
La Fédération française d’échecs, elle, a choisi de ne pas appliquer cette mesure. Ainsi, malgré l’interdiction internationale, la joueuse a pu s’inscrire dans la catégorie féminine, au nom d’une « inclusion » érigée en principe supérieur à toute règle, à toute cohérence, à toute vérité biologique.
Le scandale a éclaté. L’essayiste Marguerite Stern, sur les réseaux sociaux, a rappelé un fait simple mais fondamental : les organes sont sexués, y compris les cerveaux. Et si les capacités cognitives peuvent différer entre hommes et femmes, permettre à un homme biologique de concourir parmi les femmes revient à fausser le sens même de la compétition.
Les chiffres le confirment : les femmes ne représentent que 20 % des licenciés d’échecs en France. Dans les grands tournois, elles ne dépassent pas 15 %. C’est précisément pour encourager leur participation qu’ont été créées les catégories féminines. Or si ces espaces, pensés pour rééquilibrer une inégalité historique, sont désormais remportés par des personnes nées hommes, l’objectif s’effondre.
Bien évidemment, cette situation dépasse le cadre des échecs. Elle s’étend à d’autres disciplines où l’on tente de réinventer la nature au nom d’un idéal d’égalité abstraite.
La confusion s’installe quand la société renonce à dire ce qui est vrai, à distinguer ce qui est juste. Ce n’est plus la vérité qui oriente la justice, mais la peur d’être accusé de discrimination.
L’affaire Yosha Iglesias est donc plus qu’un débat sportif : elle met en lumière une époque qui refuse de reconnaître la différence des sexes, pourtant fondement de toute humanité.
Et lorsque la confusion devient loi, c’est le réel lui-même qui s’incline devant l’idéologie.
Et, plus profondément, ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas un simple règlement sportif, mais la fidélité à l’ordre voulu par Dieu. Là où la société célèbre la confusion, le chrétien est appelé à témoigner de la clarté.
L’histoire nous enseigne qu’à chaque époque de trouble, il suffit de quelques consciences droites pour ranimer la lumière. Que le courage de dire la vérité soit pour nous ce qu’était la reine sur l’échiquier : la pièce qui garde le roi et conduit à la victoire.
Source : https://www.bvoltaire.fr/une-joueuse-trans-championne-de-france-la-mixite-echec-et-mat/
Photo : Image par Jan Vašek de Pixabay
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