Bretagne : les « livres penseurs » font démonter un calvaire !
Une nouvelle stupéfiante nous vient de Bretagne : la Fédération départementale de la Libre Pensée – autrement dit les francs-maçons – a obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Rennes. Par un jugement du dix-huit novembre dernier, le Département a été sommé de démonter un calvaire qui se trouve sur la voie publique, dans la commune de Plorec-sur-Arguenon. Et ce, en application de la loi de 1905, sur laquelle se sont appuyés les “Libres penseurs”.
Ces derniers jubilent : « Nous sommes pleinement satisfaits. Comme l'écrit un membre de notre association: quand un tribunal obéit aux lois de la République, ça met du baume au cœur », triomphe François Le Pivert, président de la Fédération départementale de la Libre Pensée.
Ce calvaire, qui date de 1946, se situe au croisement des routes départementales 60 et 89, à l'entrée du village. Il va devoir être démonté d'ici trois mois.
Pierre Allory, président de l'Association pour la Conservation du Patrimoine de Plorec-sur-Arguenon, qui s’était chargée bénévolement de la restauration du monument religieux en 2017, est surpris et consterné par cette décision. A l'époque, personne ne s'y était opposé : « Nous n'aurions jamais démarré le chantier si on avait su qu'on serait attaqué. (…) Nous étions en règle », explique-t-il.
Le maire du petit village, Daniel Fouéré, regrette également cette décision scandaleuse : « C'est fort dommage, ce calvaire contribuait à l'embellissement de l'entrée de notre commune », confie-t-il.
Quant au conseil départemental des Côtes d'Armor, il a exprimé le souhait de trouver un consensus : « (…) nous chercherons une solution pour préserver ce qui relève, selon nous d'un patrimoine culturel qui date de très longtemps et qui est une mémoire à préserver. »
Le département dispose de deux mois pour faire appel du jugement, en aura-t-il le courage ?
Plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour sauver l’héritage chrétien de notre pays !
Nathalie Burckhardt
Photo: Image par Yves DELEPINE de Pixabay
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