Allemagne : vers la "parenté choisie"

Allemagne : vers la "parenté choisie"

Une nouveauté effroyable, visant à anéantir la famille : en Allemagne, le gouvernement composé par les sociaux-démocrates, les verts et les libéraux a décidé de réformer le droit de la famille en reconnaissant la "parenté élective", c’est-à-dire choisie.

Avec cette nouvelle loi, un de vos amis peut devenir votre "père" ou votre "mère'' !!

Une réforme dangereuse parce qu’elle place l’amitié dans un cadre légal. Et surtout parce qu’elle frappe à nouveau la famille, diluant toujours un peu plus profondément son identité.

Le dicton "on choisit ses amis, pas sa famille" sera rélégué au passé, car désormais les amis et les connaissances avec lesquels on souhaite établir une « communauté de responsabilités » seront également élevés au rang de famille. L’amitié aura donc un poids non seulement moral, mais aussi juridique.

Marco Buschmann, ministre allemand de la Justice qui a défini cette initiative comme « la plus grande réforme du droit de la famille de ces dernières décennies », a déclaré que la communauté des responsabilités devait « s’adapter aux différentes situations de la vie et permettre différentes intensités de responsabilité mutuelle ».

Le nouveau statut de "pseudo-parent" permettrait d’assimiler juridiquement le nouveau "parent" aux membres réels de la famille, tels que les enfants, les parents, les conjoints.

De plus, et c’est très inquiétant, cette "communauté de responsabilités" exprime une ingérence indue de l’État dans des affaires qui ne relèvent pas de sa compétence.

On objectera que l’Etat n’oblige aucun couple d’amis à faire usage de la "communauté des responsabilités". Mais le problème n’est pas dans l’obligation, mais dans la création de cette nouvelle institution.

En effet, la reconnaissance par l’ordre juridique d’une nouvelle institution juridique ne se justifie que si cette institution contribue de manière significative au bien commun et si elle est nécessaire. Cependant, dans le cas de l’amitié entre deux personnes, elle ne contribue de manière significative au bien commun que si elle reste libre et ne s’inscrit pas dans une discipline normative. Cette intervention est donc préjudiciable et non nécessaire.

Enfin, cette initiative normative voulue par la nouvelle coalition gouvernementale est une attaque supplémentaire contre la famille parce que celle-ci n’est plus seulement née du mariage entre un homme et une femme, mais aussi celle qui naît du "mariage" homosexuel et, maintenant, toute relation que nous décidons. C’est le triomphe du libre choix.

La famille n’est plus une réalité naturelle à reconnaître, mais une réalité à créer de manière indépendante en suivant un design très personnel. La famille devient donc une réalité de relation de toute sorte, sans liens. La famille est n’importe quelle relation. Et ainsi un ami ou un partenaire de football peuvent devenir "parents".

La conséquence dramatique de cette fuite en avant est que la famille se liquéfie davantage; sa substance et son essence s’évaporent et ses limites se confondent avec d’autres limites propres à des relations sociales différentes. Le principe de fluidité, souvent appliqué à l’orientation sexuelle et à l’identité sexuelle, est maintenant introduit dans l’institution familiale qui, de cette façon, meurt, parce qu’elle est dépouillée de son identité spécifique.

Source : https://infovaticana.com/2022/02/12/alemania-los-amigos-podran-convertirse-en-parientes/

Source photo : par Karlherl de Pixabay