Adolescents transgenres : un vrai phénomène de mode aux États-Unis
Abigail Shrier, journaliste américaine au Wall Street Journal, a publié une enquête sur le très préoccupant engouement que suscitent les enfants et les adolescents transgenres Outre-Atlantique.
La courageuse journaliste témoigne de ses recherches lors d’un entretien au Figaro, dont nous vous partageons quelques extraits.
Dans son livre, Irreversible Damage («Dommage irréversible»), elle pointe ce qu’elle appelle « le phénomène de contagion sociale » chez les jeunes adolescentes qui décident de commencer une transition.
« Dans le cas de la dysphorie de genre, explique-t-elle, les «influenceurs» en ligne jouent un grand rôle dans la propagation du sentiment de malaise vis-à-vis de son propre corps, et encouragent l’idée selon laquelle n’importe quel symptôme d’échec à être parfaitement féminine signifie qu’une fille est probablement transgenre. »
Cela va jusqu’à « l’incitation à obtenir des traitements hormonaux ou des chirurgies de réassignement sexuel. »
Une manifestation de plus en plus fréquente aux États-Unis : selon l’étude présentée, « depuis 2007, l’Amérique est passée de deux cliniques de genre à bien plus de 50. Entre 2016 et 2017, le nombre de chirurgies de genre sur des personnes nées femmes a quadruplé aux États-Unis. (…) en 2018, 2% des lycéens américains disaient être transgenres et la plupart d’entre eux semblent être des femmes. »
« Les réseaux sociaux accélèrent cette tendance de la même manière qu’ils le font avec des choses comme l’anorexie - des adolescentes en véritable souffrance partagent cette souffrance avec des amies et la diffusent. (…) ainsi, elles s’encouragent dans leur dysphorie, se poussant mutuellement aux hormones et aux chirurgies », ajoute la journaliste.
Les conséquences de ce phénomène sont particulièrement néfastes pour l’avenir de ce jeunes, dénonce Abigail Shrier : « Toute procédure médicale inutile constitue un dommage irréversible. (…) parmi ces adolescentes prises dans une contagion sociale, encouragées à prendre des hormones et à subir des chirurgies avec peu de surveillance médicale, beaucoup ont provoqué une altération permanente de leur corps qu’elles sont susceptibles de regretter. »
Son ouvrage a suscité une véritable levée de boucliers aux États-Unis, surtout de la part des lobbys homosexuels et transgenres. Il pourrait être bientôt censuré.
Antoine Béllion
Photo: Bild von Daniel Reche auf Pixabay
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