Adolescence et transidentité, des « dommages irréversibles »
« Dommages irréversibles », c’est le titre de l’ouvrage d’Abigail Shrier, journaliste au Wall Street Journal, où elle montre, de nombreux exemples à l’appui, comment des adolescentes américaines décident de changer de sexe sous l’influence d’internet.
Dans les colonnes du Figaro, Abigail Shrier rappelle comment l’Occident a vu une augmentation subite du nombre d’adolescents affirmant souffrir de dysphorie de genre et s’identifiant comme « transgenres ».
Et, pour la première fois dans l’histoire de la médecine, ce “trouble de l’identité de genre” « touche majoritairement des adolescentes de sexe féminin : celles-ci constituent désormais la majorité du groupe. Pourquoi? Que s’est-il passé ? », s’interroge la journaliste.
L’une des causes majeures : l’influence grandissante d'internet et particulièrement des youtubers.
L’auteur donne deux exemples édifiants : Alex Bertie, un youtubeur anglais FtM (“Female to Male”), sans doute le plus populaire (300.000 abonnés), a tenu un blog vidéo sur sa première année de testostérone. « C’est le jour que je n’aurais jamais osé espérer, s’enthousiasme-t-il. Ça fait officiellement un an que je suis sous testostérone. (...) Aujourd’hui, un an après avoir commencé les hormones, je ne pourrais pas être plus heureux! Les changements apportés par la testostérone ont vraiment amélioré ma qualité de vie et redessiné mes projets d’avenir (...). Donc, en gros, la testostérone… c’est génial », conclut-il.
Un autre spécimen du genre, Kaylee Korol, offre ce dangereux « conseil trans » : pour lui, le traitement hormonal est « probablement le meilleur moyen de savoir si vous êtes trans ou non ». Inutile, donc, d’avoir la certitude d’être trans pour prendre des hormones
Or, la prise de testostérone est loin d’être anodine : « Les effets à long terme comportent une augmentation des taux de diabète, d’accidents vasculaires cérébraux, de caillots sanguins, de cancers, de maladies cardiaques […] Globalement, le risque de mortalité augmente », met en garde Abigail Shrier.
D’autre part, « Si une fille biologique regrette sa décision et arrête la testostérone, sa pilosité corporelle et faciale restera probablement en place, tout comme (...) sa voix grave et peut-être même la masculinisation de ses traits faciaux : (...) l’élimination de la T ne ramène pas l’adolescente à son point de départ », explique-t-elle.
La journaliste s’interroge : « […] Après tous ces risques et ces sacrifices insensés, au moins la dysphorie a disparu, non? En fait, il n’existe aucune étude à long terme indiquant que la dysphorie de genre ou les idées suicidaires diminuent après une transition médicale.
Pire, en général, « la dysphorie d’une jeune femme augmente avec la testostérone (...) », ajoute-t-elle.
« Presque toutes les “détransitionneuses” à qui j’ai parlé sont percluses de regrets. [Celles] à qui j’ai parlé m’ont toutes dit qu’elles étaient sûres à 100 % d’être trans à vie - jusqu’à ce que, soudainement, elles ne le soient plus, témoigne encore Abigail Shrier. Presque toutes reprochent à leur entourage adulte, en particulier les professionnels de la santé, d’avoir encouragé et facilité leur transition. »
Aux États-Unis, en 2016, les personnes assignées femme à la naissance représentaient 46 % de toutes les chirurgies de réattribution sexuelle. Un an plus tard, ce pourcentage était de 70 %. De même, 2 % des lycéens s’identifient comme « transgenres », selon une enquête menée en 2017 par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies.
Un phénomène inquiétant qui pourrait bientôt voir le jour en France…
Source photo : Image par Bingo Naranjo de Pixabay
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