Mosquée de Guyancourt - Photo© UMG
A Guyancourt, la future mosquée inquiète
Dans cette ville des Yvelines, la très active Union des musulmans de Guyancourt (UMG) tient à son projet de réaliser une future mosquée sur un ancien terrain de rugby d’une surface de 7 500 m2 !
Et ce, alors qu’une mosquée existe déjà depuis 2014, située dans des bâtiments préfabriqués qui appartenaient à une ancienne école.
En semaine, une soixantaine de fidèles y viennent chaque jour, et environ 300 par prêche les vendredis de Ramadan. Les cours de langue arabe réunissent une centaine d’élèves.
Le lieu de culte actuel n’est pas digne de ce nom, insistent les membres de l’association musulmane.
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Mais le projet de la future mosquée suscite des inquiétudes et les riverains s'y opposent farouchement.
Lors de la réunion organisée par le maire, François Morton (DVG), pour présenter le projet, les habitants ont dit clairement non à la mosquée, certains affirmant même ne pas en vouloir du tout dans la ville.
Pendant près de trois heures, ces Guyancourtois se sont battus contre l’idée de construire un édifice religieux musulman à cet endroit, invoquant - à juste titre - la dévaluation des biens immobiliers voisins, les problèmes liés au stationnement les vendredis (jours de rassemblement pour la prière) ainsi que les risques d’insécurité ou de prosélytisme.
« Nous sommes face à un projet qui est acté, sans qu’il y ait eu un débat avec les habitants. Nous allons voir un flux de voitures pérenne sur des voiries comme les rues des Fédérés et Louise-Michel, qui ne sont pas calibrées pour un fort trafic. Les problèmes de stationnement, de vitesse, d’incivilités, vont s’accentuer », confie un représentant de l’Association syndicale libre des Garandes.
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L’édile a tenté de rassurer ses administrés : aucun argent public ne serait mis sur ce projet. Un bail emphytéotique, rédigé par les services de l’État, signé par le maire, permettra cette implantation. « Un bail qui nous permet d’avoir des exigences qualitatives sur cette construction. Elles seront fortes », indique François Morton.« Sur les 7 500 m2 du projet, seuls 2 420 m2 sont constructibles et accueilleront les deux bâtiments », a-t-il ajouté.
À ce jour, aucun permis de construire n’a encore été déposé. L’association des musulmans indique être en phase de collecte de fonds.
Dans notre France chrétienne, les mosquées poussent comme des champignons…
Il est temps de nous réveiller !!
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