L’antispécisme, une idéologie antichrétienne

Journée mondiale pour la fin du spécisme 2015 Montreal Quebec Canada Photo© Wikimedia

L’antispécisme, une idéologie antichrétienne

Années après années, la préoccupation pour l’environnement progresse dans l’opinion en France et, plus largement, en Occident. Autrefois, les écologistes se préoccupaient principalement de la contamination des sols, des rivières, des océans, de l’air… Ils s’opposaient aussi à l’élevage industriel et alertaient contre la maltraitance, réelle, de certains animaux.

Aujourd’hui, avec le véganisme, l’écologie prend une tournure autrement plus inquiétante.

Les végans prétendent qu’il n’y a pas de différence de nature entre les hommes et les animaux. Ces derniers doivent donc jouir des mêmes droits que les êtres humains. Autrement dit, écraser un moustique constituerait un crime au même titre que d’assassiner sa belle-mère !

Les végans refusent de consommer les produits issus de ce qu’ils appellent l’exploitation animale : viande, bien sûr, mais aussi œufs, beurre, lait ou encore le cuir pour les vêtements.

Ils mènent une guerre sans merci aux « spécistes », c’est-à-dire à ceux qui considèrent, comme c’est le cas de l’immense majorité de la population, que la vie d’un être humain a infiniment plus de valeur que celle d’un cafard ou d’une guêpe.

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Les végans les plus radicaux - comme c’est le cas de Peter Signer, le grand théoricien de l’antispécisme - n’hésitent pas, quant à eux, à dresser un parallèle indigne entre camp de la mort nazi et abattoir porcin !

Négation de l’ordre voulu par Dieu

En relativisant la valeur de l’Homme, l’antispécisme est un antihumanisme. Il est aussi une négation de l’ordre naturel voulu par Dieu.

Dans le livre de la Genèse, Yahvé confie à Adam – seule créature faite à son image et à sa ressemblance - les animaux dont Il en fait le maître.

Bien sûr, cela n’autorise pas l’Homme à être cruel avec les autres créatures. Cependant il peut légitimement disposer d’elles pour satisfaire à ses besoins. De même, il a le droit d’écarter celles qui lui sont nuisibles.

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L’Homme se trouve au sommet de la Création. Les végans, dans une attitude typiquement révolutionnaire, nient cette hiérarchie et prétendent instaurer une égalité radicale entre l’homme et toutes les espèces animales. Cela aurait des conséquences concrètes désastreuses pour les animaux eux-mêmes et pour l’environnement en général comme le démontre Charles-Henri Bachelier expose dans son livre les Nouveaux Prédateurs.

Conséquences désastreuses pour l’environnement

Par exemple, la « libération » des animaux d’élevage tels que les bovins ou les ovins auraient pour conséquence la disparition rapide de ceux-ci puisque ce sont des animaux domestiqués, incapables de survivre à l’état sauvage.

De même, si les hommes cessent de consommer des animaux, il sera indispensable d’augmenter considérablement la production agricole, et donc, pour se faire, d’augmenter considérablement l’usage des pesticides et des engrais chimiques.

Il faudrait aussi multiplier la production d’aliments « chimiques » pour compléter les carences en vitamine B2, présente dans la protéine animale et indispensable à la bonne santé des êtres humains.

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Loin de respecter la nature comme ils le prétendent, les végans ignorent dangereusement les lois de celles-ci.

Une tête de l’hydre woke

Le véganisme est l’une des têtes de l’hydre « woke » pour lequel l’homme blanc, occidental, chrétien et hétérosexuel doit s’excuser de tout : de la couleur de sa peau, de son sexe, de sa religion, de ses mœurs et maintenant de son rapport aux animaux.

Après l’égalité avec les animaux, viendra l’égalité avec les végétaux.

Le maire écologiste de Bordeaux a montré le chemin en interdisant le sapin de Noël au nom d’un prétendu droit des arbres.

Comme toujours les minorités soi-disant « opprimées » - noirs, musulmans, homosexuels et maintenant les sauterelles, les moutons et les sapins – ne sont qu’un prétexte pour déconstruire notre civilisation chrétienne.

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