
La tyrannie grandissante de certaines minorités
Dans Valeurs Actuelles,le célèbre géopolitique Alexandre del Valle pointe « des minorités de plus en plus tyranniques » et revient sur une semaine d’actualités particulièrement consternante : « Après les polémiques autour des professeurs accusés “d’islamophobie” à Trappes et à Science Po Grenoble (...), l’Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg a défrayé la chronique après que le nom de Samuel Paty, l’enseignant décapité le 16 octobre 2020, a été supprimé de la liste des finalistes pour le choix du nom de la promotion 2021 ”, dénonce-t-il.
« Mais la logique de ces luttes “intersectionnelles en faveur des minorités opprimées” ne concerne pas que la chasse aux “islamophobes”, constate-t-il. Dans plusieurs IEP, les cours de culture générale/histoire ont été remplacés par ceux sur la théorie des genres, et les universités sont de plus en plus perméables aux études indigénistes et aux minorités “racisées”. »
« (...) Ces revendications sexo-centrées, communautaristes, “racisées” ou pro-islamistes, participent en fait d’une même logique apparue après la chute du Mur de Berlin : le communisme prosoviétique (...) a été remplacé par le néo-gauchisme trotskiste internationaliste-libertaire cher à la gauche sociétale repentante. »
« (...) De ce fait, certaines “minorités” se sont rendues plus “victimes que d’autres”: homos/LGBT, mais pas hétéros ou asexués; Blancs-Beurs-Muslims, mais pas Asiatiques bouddhistes/hindouistes ou “gaulois”; facteurs “aggravants pour l’homophobie”, le “sexisme” ou le “racisme”, mais pas pour l’exclusion des vieux, des handicapés, des laids ou des obèses, pourtant les plus discriminés. Le fruit de leurs campagnes de délégitimation de l’Etat régalien occidental judéo-chrétien aboutit à disqualifier l’idée même d’assimilation, présentée comme “raciste” », explique le spécialiste.
« Fortes de leur pouvoir d’intimidation psycho-morale fondé sur la triptyque DCR (Culpabilisation, Diabolisation, Renversement), celles-ci dictent les agendas sociétaux aux dirigeants, aux partis, aux Universités, aux firmes ou aux médias. Si l’on ajoute aux pouvoirs culpabilisateurs des lobbies immigrationnistes, de genre et écolo-radicaux-animalistes, celui des oligarchies européistes – qui ont affaibli les nations – (...), on notera que le pouvoir démocratique des peuples, qui n’en a plus que le nom en Occident, échappe totalement à la majorité (...) »
« Complices de leur propre éviction, les classes dirigeantes occidentales sidérées par ces minorités offensives ont (...) abdiqué face aux forces de la «post-démocratie» (Mc World, UE, multinationales et forces néo-gauchistes-internationalistes ennemies de l'État et de la civilisation judéo-chrétienne) qui ont délégitimé, (...) les souverainetés nationales des peuples occidentaux pour légitimer moralement leur empire cosmopolitiquement correct », fait remarquer M. del Valle.
Et de conclure : « Et si l’Europe est la cible favorite de ces forces de déconstruction, c’est parce que sa culpabilisation pathologique la rend éligible au statut de laboratoire mondialiste cher aux multinationales et à leurs idiots-utiles néo-marxistes. Le reste du Monde non-occidental reste quant à lui ultra-identitaire et souverainiste…»
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